Le bureau de l'OMS en Libye, qui ne précise pas le nombre des victimes civiles, a condamné par ailleurs sur son compte Twitter "les attaques répétées contre le personnel soignant" et les ambulances à Tripoli.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU a fait état de son côté de 13'500 personnes déplacées par les combats, dont 900 ont été hébergées dans des centres d'accueil.
Offensive du maréchal Haftar
Des combats violents opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, aux hommes du maréchal Haftar.
L'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen, a lancé une offensive en vue de s'emparer de la capitale (nord-ouest), siège du GNA.
En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s'accusent mutuellement de viser des civils. Un avion de chasse des militants pro-Haftar a d'ailleurs été abattu dimanche au sud de la capitale.
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afp/boi
Rencontre entre al-Sissi et Haftar
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a par ailleurs reçu dimanche au Caire le maréchal Khalifa Haftar pour discuter de la situation en Libye. Rien n'a filtré sur le contenu de leurs discussions.
Le Caire et ses alliés des Emirats et d’Arabie saoudite soutiennent en effet discrètement le maréchal Haftar, qu’ils considèrent comme un rempart contre les extrémistes islamistes. Officiellement l'Egypte appuie toutefois l’ONU dans sa tentative d’organiser des élections.