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Le bilan s'alourdit en Libye dans l'offensive lancée contre Tripoli

Miliciens de Misrata venus en soutien au GNA, à proximité de la ligne de front en banlieue de Tripoli. [EPA/Keystone - Stringer]
Le bilan s'alourdit en Libye dans l'offensive lancée contre Tripoli / Le Journal horaire / 25 sec. / le 16 avril 2019
Au moins 174 personnes ont été tuées, dont des civils, depuis le lancement de l'offensive contre Tripoli en Libye. Un nouveau bilan de l'OMS, mardi, fait état également de 758 blessés.

Lancée le 4 avril dernier, l'opération militaire de l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar pour conquérir la capitale libyenne, a fait au moins 14 morts et 36 blessés parmi les civils, précise le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé Tarik Jasarevic.

L'organisation onusienne a mobilisé de nouvelles équipes de chirurgiens pour venir en aide aux hôpitaux accueillant les nombreux blessés aux urgences et traumatologie.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait indiqué lundi avoir délivré du matériel médical d'urgence au ministère de la Santé pour venir en aide aux victimes, dans les zones les plus touchées, à Aïn Zara et Gasr ben Ghachir, au sud de la capitale.

Les combats ont fait également plus de 18'000 déplacés, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Combats au sol et raids aériens

Des combats violents opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen qui veut s'emparer de la capitale, siège du GNA.

En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s'accusent mutuellement de viser des civils.

afp/oang

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Appel à l'application de l'embargo sur les armes

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abdelrrahmane Al-Thani, a réclamé mardi une application stricte de l'embargo de l'ONU sur les importations d'armes en Libye, dans un entretien au quotidien italien La Repubblica.

"La guerre ne s'arrêtera pas avec les appels lancés dès le premier jour et que (le maréchal Kkalifa) Haftar a ignorés ni, comme l'a demandé Tripoli, en libérant de l'embargo le gouvernement (d'union national de Fayez al-Sarraj) pour lui permettre d'acheter des armes pour se défendre", a déclaré le ministre, en visite à Rome après un passage à Paris.