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Conférence sur le racisme: Ban Ki-moon satisfait

Ban Ki-moon s'était montré très déçu à l'ouverture des discussions lundi.
Ban Ki-moon s'était montré très déçu à l'ouverture des discussions lundi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est félicité de l'adoption de la Déclaration finale sur le racisme à la Conférence de l'ONU Durban II, à Genève, survenue mardi. De son côté, Barack Obama affirme vouloir poursuivre un dialogue ferme avec l'Iran.

Selon lui, ce texte donne un espoir à des millions de victimes
de par le monde. Dans un communiqué diffusé par son service de
presse, Ban Ki-moon se dit "encouragé" par le fait que tous les
Etats membres présents ont adopté le document final par
consensus.



"Ce faisant, la communauté internationale a revigoré son
engagement pour la mise en oeuvre de la Déclaration et du programme
d'action de Durban (DDPA), donnant ainsi espoir aux millions de
victimes du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie
et de l'intolérance dans le monde", ajoute le communiqué. "La lutte
contre le racisme est un processus continu".



Ban Ki-moon "espère par conséquent que les Etats membres qui n'ont
pas participé rejoindront bientôt la communauté internationale dans
le combat contre les fléaux du racisme et de la discrimination
raciale", conclut-il.

Un texte épuré

Le texte adopté, fruit de longues et âpres négociations,
réaffirme la DDPA de 2001 mais a été nettoyé de tous les sujets de
discorde. Les mentions d'Israël et de diffamation des religions,
considérés comme des "lignes rouges" par les Occidentaux en ont en
particulier été retirées, tandis que le paragraphe sur la mémoire
de l'Holocauste était maintenu, contre l'avis de l'Iran.



La Conférence, qui dure jusqu'à vendredi, avait démarré lundi dans
une ambiance houleuse, un discours incendiaire du président iranien
Mahmoud Ahmadinejad contre Israël provoquant le départ de la salle
des 23 pays européens présents. Elle a été boycottée par plusieurs
pays occidentaux, dont les Etats-Unis et Israël.



agences/mej

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Obama veut dialoguer avec Ahmadinejad

Le président américain veut poursuivre son effort de dialogue direct mais "ferme" avec l'Iran. Et cela en dépit de la diatribe anti-israélienne du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence de l'ONU sur le racisme.

Barack Obama a souligné avoir déjà dit que la rhétorique du chef de l'Etat iranien était "épouvantable". "Mais nous allons poursuivre notre approche reconnaissant la nécessité d'une diplomatie directe et ferme sans écarter toute une série d'autres options", a-t-il déclaré mardi à l'occasion d'entretiens avec le roi de Jordanie Abdallah II à la Maison Blanche.

Fait exceptionnel depuis qu'il est président, Obama a relevé qu'Ahmadinejad n'était que l'un des tenants du pouvoir en Iran et que ce pouvoir reposait en dernier ressort entre les mains du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.

S'exprimant lundi au premier jour de la conférence de Genève contre le racisme, Mahmoud Ahmadinejad avait qualifié Israël de "gouvernement totalement raciste".

Ces propos avaient provoqué un tollé parmi plusieurs Etats occidentaux.