"J'avais le pouvoir de mettre fin à toute cette chasse aux sorcières si je voulais. J'aurais pu virer tout le monde, même Mueller, si je voulais. J'ai choisi de ne pas le faire", a tweeté le président américain depuis son avion Air Force One, qui l'emmène en Floride pour le week-end.
"J'avais le droit d'utiliser mes prérogatives présidentielles. Je ne l'ai pas fait!", a-t-il ajouté.
"Révocation" demandée
Selon le rapport Mueller, publié jeudi, le président américain a "ordonné" en juin 2017 au chef des services juridiques de la Maison Blanche, Don McGahn, d'accuser Robert Mueller de "conflits d'intérêts" et de demander "sa révocation". En vain, puisque Don McGahn a refusé d'obtempérer.
Le procureur spécial, chargé d'enquêter sur une éventuelle collusion entre la campagne de Donald Trump et Moscou lors de l'élection présidentielle de 2016, était en poste depuis un mois.
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ats/jvia
L'ingérence russe "n'a pas changé" l'issue du vote
Donald Trump a également affirmé jeudi que l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016 n'avait "pas changé" l'issue du scrutin.
Il s'exprimait quelques heures après la publication des conclusions de l'enquête russe, qui a confirmé l'absence d'entente entre son équipe de campagne et la Russie.
"Tout ce que les Russes ont fait concernant l'élection de 2016 a été fait lorsqu'Obama était président. Il en a été informé et n'a rien fait!", a-t-il tweeté.
"Aucune preuve", constate Moscou
Le rapport du procureur spécial américain Robert Mueller ne contient "aucune preuve" d'une ingérence russe dans l'élection américaine de 2016, a estimé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Dès le début de cette enquête, nous avons dit que quoi que fassent les enquêteurs, ils ne trouveront aucune ingérence (...) car il n'y en a pas eu", a poursuivi Dimitri Peskov.