"Les tableaux à l'intérieur de la cathédrale ont été préservés des flammes et peuvent être retirés, déposés et transportés dans des réserves sécurisées", a déclaré le ministre de la Culture Franck Riester. Il a ajouté que les tableaux n'étaient pas abîmés et étaient "dans des conditions quasi normales".
Quinze tableaux ont ainsi été décrochés pour être emmenés au Louvre, afin d'y être sécurisés, avant que ne démarre le long chantier de restauration de la cathédrale. Parmi ces tableaux, figurent, entre autres, des oeuvres de Laurent de la Hyre et de Charles Le Brun, deux peintres du XVIIe siècle.
Quatre oeuvres resteront dans Notre-Dame. Elles sont également intactes, mais pas encore accessibles, car elles se situent dans des lieux qui doivent encore être sécurisés.
Rencontre avec l'UNESCO
Dans le même temps, le président français Emmanuel Macron a accueilli une délégation de l'UNESCO vendredi matin, aux côtés notamment du général Jean-Louis Georgelin, l'homme en charge de la reconstruction. Ils ont fait le point sur les aides internationales qui ont afflué.
L'incendie qui a ravagé la cathédrale a en effet suscité une vague d'émotion et un grand nombre de dons internationaux. Plusieurs pays, comme la Russie, les Etats-Unis, le Chili, l'Allemagne ou le Maroc, ont proposé leur expertise technique.
agences/spe
Le "village" de Notre-Dame s'inquiète
Les restaurants, boutiques de souvenirs, fleuristes ou épiceries fines installés dans le "village" qui entoure Notre-Dame ont dû, depuis l'incendie, fermer boutique. Pour le président de l'association des commerçants du quartier de Notre-Dame, les rues pittoresques de l'île risquent bien de demeurer fermées pendant plusieurs semaines, voire des mois.
Les commerçants espèrent que leurs assurances couvriront leur manque à gagner et leurs pertes. Mais pour l'instant, le site n'a pas été officiellement déclaré comme une zone sinistrée, préalable indispensable pour faire jouer les assurances.