Cette contre-attaque intervient au lendemain de l'annonce par la Maison Blanche d'un entretien téléphonique lundi entre le président Donald Trump et Haftar sur une "vision commune pour la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable".
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Dans plusieurs quartiers de la capitale libyenne, de lourdes détonations de tirs de roquettes et d'obus ont été entendus dans la matinée. Des frappes aériennes ont été menées contre des positions militaires de l'ANL. Selon une équipe de l’AFP sur place, les forces pro-GNA ont progressé sur le terrain.
Depuis le début de l'offensive de Haftar, le 4 avril, les combats ont fait au moins 220 morts, 1066 blessés et plus de 30'000 déplacés, selon l'ONU.
Impasse au Conseil de sécurité
Son émissaire en Libye, Ghassan Salamé, a mis en garde jeudi contre un "embrasement généralisé" du pays, jugeant dans un entretien à l'AFP que l'offensive d'Haftar avait été "encouragée" par les divisions internationales.
L'impasse persiste au Conseil de sécurité, où le Royaume-Uni s'est efforcé en vain, avec le soutien de l'Allemagne et de la France, de faire approuver une résolution réclamant un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combat.
Mais les Etats-Unis et Russie, pour une fois sur une même ligne, n'y sont pas favorables, au risque d'affaiblir les efforts de l'ONU dans ce dossier.
afp/nr