Ce jour marque la fin de 350 ans d’oppression sous le régime colonial et surtout le régime d'apartheid.
Le favori est le Congrès national africain (ANC), dont le leader Nelson Mandela a été libéré en 1990, après 27 ans derrière les barreaux sous le régime de l'apartheid (1948-1991).
Symbole du changement d'ère, un nouveau drapeau, noir, jaune, vert, blanc, bleu et rouge, est hissé le 27 avril pour l'entrée en vigueur d'une nouvelle Constitution.
Sous le soleil ou sous des trombes d'eau, patientant des heures dans des files d'attente de plusieurs kilomètres, les Sud-Africains accourent massivement aux urnes, malgré une série d'attentats qui ont fait 21 morts avant les élections, attribués à l'extrême droite.
Cette expérience du vote est "inoubliable", lance Nelson Mandela, saluant "le début d'une nouvelle ère".
Mandela, premier président noir
Sans surprise, le Congrès national africain (ANC) avait remporté ces premières élections, avec 62,65% des voix. Un mois après, le héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela était devenu le premier président noir du pays.
Le 8 mai prochain, les Sud-Africains voteront à nouveau. L’ANC conservera sans doute sa majorité mais face à la corruption et la mauvaise gestion du parti au pouvoir, l’enthousiasme n’est plus le même.
Valérie Hirsch/agences/lan