Cet accord de principe répond aux revendications des milliers de manifestants qui campent depuis trois semaines devant le quartier général de l'armée à Khartoum pour réclamer le transfert du pouvoir aux civils.
Il s'agit d'une percée majeure dans la crise, plus de deux semaines après la destitution du président Omar el-Béchir. Le partage des sièges du conseil de transition commun n'a cependant pas encore été convenu.
Vers les élections post-Béchir
Ce Conseil conjoint, qui remplacera le Conseil militaire dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhane, constituera l'autorité suprême du pays et sera chargé de former un nouveau gouvernement civil de transition pour gérer les affaires courantes et d'ouvrir la voie aux premières élections post-Béchir.
Les représentants de la contestation et ceux du Conseil militaire de transition au pouvoir avaient convenu en milieu de semaine d'ouvrir des pourparlers afin de sortir le pays de l'impasse politique dans laquelle il se trouve depuis le départ forcé du président Omar el-Béchir, déposé par l'armée le 11 avril après plusieurs mois de contestation dans les rues.
agences/puga