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Barack Obama et son plan pour des voitures propres

"Le statu quo n'est plus acceptable" en matière de pollution pour B.Obama.
"Le statu quo n'est plus acceptable" en matière de pollution pour B.Obama.
Barack Obama a détaillé mardi un plan de réduction de la consommation en carburant des automobiles aux Etats-Unis. Il s'agit du programme le plus ambitieux à ce jour d'un président américain dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.

Barack Obama a parlé mardi "d'accord historique" à l'occasion
d'une déclaration à la Maison Blanche en présence des dirigeants
des grands constructeurs automobiles présents aux Etats-Unis, de
défenseurs de l'environnement et de responsables politiques.



"Pour la première fois de l'histoire, nous avons mis en branle une
politique visant à la fois à améliorer la consommation au litre et
à réduire les émissions de gaz à effet de serre" des voitures
particulières et des pick-ups vendus aux Etats-Unis, a-t-il
dit.



"Le statu quo n'est plus acceptable. Nous n'avons que peu agi
depuis des décennies sur l'amélioration de l'efficacité énergétique
des voitures et des camions en Amérique", a ajouté le président
américain.

Economie de pétrole en vue

Le plan prévoit que d'ici 2016, les voitures particulières ne
devront pas dépasser en moyenne une consommation d'un gallon (3,785
litres) pour 35,5 miles (56,8 km), soit environ 6,6 litres aux
cent. La mesure doit permettre d'économiser 1,8 milliard de barils
de pétrole, réduisant parallèlement la dépendance des Etats-Unis
vis-à-vis du pétrole étranger.



Le projet présenté par Barack Obama à la Maison Blanche, s'il est
entériné, ordonnera également à l'Agence de protection de
l'environnement (EPA) de fixer des normes d'émissions des gaz
d'échappement. Une première. Barack Obama s'exprimait en présence
des patrons de Ford et General Motors, Alan Mulally et Fritz
Henderson, ainsi que du président du syndicat des ouvriers du
secteur automobile (UAW), Ron Gettlefinger.



Dans un communiqué, la Maison Blanche souligne que dix
constructeurs automobiles et l'UAW ont apporté leur soutien à ce
plan "parce qu'il fixe un cadre certain et prévisible en 2016 et
intègre des mécanismes de flexibilité qui réduiront
significativement le coût de la mise en conformité".
L'administration estime que la mise aux normes des futures voitures
moins consommantes devrait représenter un surcoût de 600 dollars à
la construction.



La réduction de la consommation des voitures neuves sera
progressive, de l'ordre de 5% par an à compter de 2012.



afp/mej

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Ford salue les mesures présidentielles

Le constructeur américain Ford a salué mardi l'annonce par la Maison Blanche de nouvelles normes de consommation de carburant et d'émission de gaz carbonique pour l'industrie automobile. Les mesures dévoilées plus tôt dans la journée "marquent une étape cruciale", a commenté le patron de Ford, Alan Mulally, dans un communiqué.

Ford va continuer "de travailler avec les instances fédérales pour pouvoir finaliser ces normes" qu'il s'est engagé à appliquer, a-t-il ajouté. Les deux autres constructeurs américains, General Motors et Chrysler, avaient apporté leur soutien à l'initiative présidentielle dès lundi.

Le président américain, Barack Obama, a annoncé des normes plus strictes, et pour la première fois communes à tous les Etats-Unis, en matière d'émissions polluantes pour l'automobile.

D'ici à 2016, soit 4 ans plus tôt que prévu par la législation existante, la consommation moyenne du parc automobile américain devra passer à 35,5 miles parcourus avec un gallon d'essence (soit 6,63 litres aux 100 kilomètres), contre 25 miles au gallon pour les derniers modèles sur le marché.

Le programme doit permettre d'économiser 1,8 milliard de barils de pétrole et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 900 millions de tonnes, ce qui revient à retirer des routes 177 millions de voitures ou à fermer 194 centrales au charbon.

Soutien de la Californie

Barack Obama est soutenu dans son entreprise par la Californie.

L'Etat le plus peuplé des Etats-Unis souhaite pouvoir fixer par dérogation à la loi fédérale ses propres objectifs, plus ambitieux, en matière de réduction des rejets de gaz par les voitures.

Il s'était heurté à l'administration Bush.