Les manifestants exigent notamment le départ de l'ensemble des figures du "système" au pouvoir. Parmi les personnes visées figurent en premier lieu le chef de l'Etat par intérim Abdelkader Bensalah et le premier ministre Noureddine Bedoui, deux anciens proches d'Abdelaziz Bouteflika.
La présidentielle prévue le 4 juillet en Algérie pour élire un successeur au chef de l'Etat, poussé à la démission, est la "solution idéale pour sortir de la crise", leur a répondu mardi le général Ahmed Gaïd Salah dans un discours.
Appel du chef d'Etat ad interim
Alors que, comme chaque mardi depuis le début du mouvement de contestation, des milliers d'étudiants ont défilé dans les rues du pays, Abdelkader Bensalah a appelé à "instaurer un climat sérénité et d'entente".
Dans un message à l'occasion de la fête du travail, il a exhorté le peuple algérien à chercher des "solutions consensuelles" pour satisfaire "ses revendications légitimes à une vie décente et son aspiration résolue à un changement radical avec le régime".
agences/br