Un tribunal madrilène a annulé une décision de la commission électorale espagnole. Il a décidé que Carles Puigdemont et deux autres membres de son gouvernement qui comme lui avaient quitté l'Espagne après l'échec de la tentative de sécession de 2017, peuvent se présenter aux élections du 26 mai, a indiqué un porte-parole.
Mandat d'arrêt
Tous trois font l'objet d'un mandat d'arrêt en Espagne pour leur rôle dans la tentative de sécession, objet d'un important procès à Madrid lors duquel sont jugés 12 ex-dirigeants indépendantistes.
Saisie par les partis anti-indépendantistes Ciudadanos et le Parti Populaire, la commission électorale avait refusé fin avril la candidature de Carles Puigdemont, Clara Ponsati et Toni Comin sur la liste indépendantiste "Lliures per Europa". Elle avait estimé qu'ils ne pouvaient être considérés comme des résidents en Espagne.
Le tribunal a, pour sa part, considéré que les trois acteurs en question n'ont pas été condamnés à l'inégibilité et peuvent donc se porter candidats en Espagne.
afp/cv