Theresa May aurait préféré éviter ce scénario mais ses discussions avec l'opposition travailliste n'ont pour l'instant pas permis de sortir de l'impasse et il n'y a plus assez de temps pour faire ratifier l'Accord de retrait par le Parlement.
"Il est malheureusement impossible d'achever cette procédure avant la date légale à laquelle doivent se tenir les élections", a expliqué Lidington, qui est ministre d'Etat au Bureau du Cabinet. "Nous allons redoubler d'efforts pour que le délai après les élections soit aussi court que possible. Dans l'idéal, nous aimerions parvenir à ce que les nouveaux élus européens du Royaume-Uni ne siègent pas au Parlement européen", a ajouté le ministre.
Report "flexible"
La séance inaugurale du nouveau Parlement européen aura lieu début juillet.
Après avoir repoussé une première fois la date du divorce, du 29 mars au 12 avril, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont convenu d'offrir à Theresa May un report "flexible" du Brexit, jusqu'au 31 octobre, avec possibilité de sortir dès qu'elle aura fait adopter l'accord de retrait par son Parlement (mais avec aussi la nécessité de devoir organiser des élections européennes le 23 mai prochain si la dirigeante conservatrice ne parvient pas à ses fins d'ici là).
Theresa May a échoué par trois fois à faire voter le "Withdrawal Agreement" à la Chambre des communes.
reuters/gma