Devant le Capitole, siège du Congrès, et un panneau proclamant "Trump doit partir", deux élus de la Chambre des représentants, Rashida Tlaib et Al Green, et plusieurs représentants d'associations comme MoveOn et Women's March ont présenté une clé USB rassemblant les signatures.
Démocrates divisés
Face à l'aile progressiste du parti, les chefs démocrates tempèrent toutefois, en martelant qu'une procédure de destitution, impopulaire dans les sondages, pourrait profondément diviser le pays - de quelque 325 millions d'habitants - alors que les élections de 2020 approchent.
D'autant que face à la Chambre, à majorité démocrate, le Sénat, chargé du "procès" dans une procédure de destitution, reste contrôlé par les républicains et acquitterait certainement Donald Trump.
Maison Blanche pas coopérative
Mais depuis plusieurs semaines, la situation s'est tendue entre les démocrates et la Maison Blanche, qui refuse de coopérer dans le cadre de plusieurs enquêtes parlementaires car elle estime que leurs demandes sont injustifiées et motivées par des intérêts politiques.
"La décision de Trump et de son administration d'ignorer leur serment" en ne coopérant pas avec le Congrès "a déclenché une crise constitutionnelle", a ainsi affirmé jeudi la présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi. Mais elle a toutefois encore écarté la perspective d'une procédure de destitution, tant que les enquêtes parlementaires ne sont pas bouclées.
ats/pym