Ce nombre a augmenté de plus d'un million en un an malgré de nombreux retours et il dépasse largement celui des réfugiés. En 2018, 28 millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs habitations.
Au total, 10,8 millions de ces nouveaux déplacés sont partis en raison de conflits et de violences. Parmi eux, 2,9 millions étaient en Ethiopie, 1,8 million en République démocratique du Congo (RDC) et 1,6 million en Syrie dont des proches des djihadistes de l'EI. Ceux qui ont tenté de rentrer dans leurs maisons dans plusieurs pays les ont retrouvées détruites ou ont fait face à des infrastructures endommagées.
Augmentation de déplacés en zones urbaines
Les désastres naturels constituent eux la raison de la majorité des déplacements et "on ne peut que s'attendre" à ce que cette augmentation s'étende avec les effets des changements climatiques, explique la directrice de l'IDMC Alexandra Bilak.
Parmi eux, les situations météorologiques extrêmes sont les plus importantes. Des Philippines à la Chine, de nombreuses personnes ont été évacuées.
Zones urbaines
Autre composante, le déplacement interne a lieu de plus en plus en zone urbaine. Une situation qui provoque des défis pour les villes et peut étendre des facteurs de menaces déjà observés. Notamment la pauvreté, l'insécurité et un déplacement supplémentaire.
Plus de 90% de la population exposée à la menace d'inondations habite dans des zones urbaines. Plusieurs villes ont lancé des efforts pour faire face à ce scénario et améliorer les conditions dans lesquelles les déplacés se trouvent. Leur contribution sera cruciale, affirme Alexandra Bilak.
ats/pym