La Mission de l'ONU a répété son appel à poursuivre six hauts responsables de l'armée birmane pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Les trois enquêteurs ne se sont pas rendus en Birmanie où l'accès leur est interdit.
Mais ils ont rencontré des Rohingyas réfugiés dans le camp de Kutupalong au Bangladesh. Ceux-ci leur ont relayé leurs besoins de justice, d'éducation ou encore de conditions adaptées pour retourner dans leur pays, qui ne sont pas honorées en raison de la violence et de la situation humanitaire.
Nouveaux affrontements
De nouveaux affrontements ont fait récemment plus de 30'000 déplacés dans l'Etat birman de Rakhine. Les membres de la Mission ont également pu rejoindre, au Bangladesh, une zone à la frontière où quelque 4000 Rohingyas sont toujours bloqués.
Outre les réfugiés, ils ont rencontré des responsables gouvernementaux, d'agences onusiennes, d'acteurs régionaux et de travailleurs humanitaires.
ats/pym
Rapport final attendu en septembre
Les enquêteurs doivent rendre en septembre prochain leur rapport final devant le Conseil des droits de l'homme. Ils remettront aussi leurs données et preuves au nouveau mécanisme d'investigations indépendant sur la Birmanie, chargé de rassembler et préserver des preuves qui pourront être utilisées par des tribunaux nationaux ou internationaux.