Genève, 7h du matin. La nuit a été courte, le sac à dos tiraille (déjà) les épaules. C'est quoi l'âge limite pour un Interrail? L'idée de voyager en train s'est imposée d'elle-même, l'influence de l'adolescente suédoise Greta Thunberg sans doute. Dans l'air du temps.
A l'approche des européennes, les populistes et les nationalistes sont sous le feu des projecteurs médiatiques. Majoritairement europhobes ou à tout le moins souverainistes, sortiront-ils vainqueurs des urnes au soir du 26 mai 2019? L'impossible réunion de leurs intérêts nationaux pourrait leur jouer des tours.
Les Verts gagnent du terrain dans certains pays, dont l'Allemagne, à la faveur des récentes mobilisations pour le climat. En République tchèque, le Parti pirate a effectué une percée dans les sondages. Et que dire de l'abstention, grande favorite?
La vie au quotidien
Bref, le doute est permis sur l'issue du scrutin. Mais pas sur la place prépondérante qu'ont prise ces élus populistes dans le paysage politique de plusieurs pays d'Europe ces cinq dernières années. Avec quelles conséquences pour leurs citoyens?
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Pour commencer, nous mettons le cap sur l'Italie. Pays voisin de la Suisse, la péninsule est dirigée depuis 2018 par une coalition contre nature entre le parti d'extrême droite, la Lega, et le Mouvement 5 étoiles (M5E), une formation populiste anti-système difficile à classer sur l'échiquier politique. Aux élections européennes, ils se présentent sous des listes séparées.
A Rome, à 7h16 de train de Genève, les partis traditionnels se sont effondrés, victimes de la défiance des électeurs, des scandales politiques à répétition, de la corruption et de la crise économique sans fin...
>> Lire : De battre pour l'Europe le coeur des Italiens s'est arrêté