L'accord, qui n'a pas encore été paraphé selon le quotidien, viserait à englober toutes les procédures au civil intentées contre l'ancien magnat d'Hollywood, y compris au Canada et au Royaume-Uni.
La transaction n'exempte pas Harvey Weinstein des poursuites pénales qui le visent et devraient lui valoir un procès en septembre pour agression sexuelle présumée.
Le producteur en disgrâce, catalyseur du mouvement #MeToo, a été inculpé l'an dernier de deux agressions sexuelles - une pour viol en 2013 et une autre pour une fellation forcée en 2006 - sur deux femmes différentes. Il risque la prison à perpétuité en cas de condamnation au terme de son procès.
Plus de 80 femmes
Outre des victimes présumées et des créanciers, l'accord amiable couvrirait la procédure entamée par le procureur de l'Etat de New York, Eric Schneiderman, auquel a succédé depuis Letitia James. Cette assignation visait notamment à s'assurer que les victimes présumées seraient bien indemnisées.
Une porte-parole de la procureure Letitia James s'est refusée à tout commentaire.
Selon le Wall Street Journal, la somme prévue dans l'accord serait versées par des assureurs, dont certains avaient pour client The Weinstein Company, la maison de production cofondée par Harvey Weinstein.
Depuis octobre 2017, plus de 80 femmes ont accusé publiquement Harvey Weinstein, 67 ans, ex-patron des prestigieux studios Miramax, de les avoir violées, sexuellement agressées ou harcelées. Parmi elles des célébrités comme Ashley Judd, Angelina Jolie ou Salma Hayek.
ats/pym