"Malheureusement, nous avons la confirmation que l'un des
patients, qui était à l'hôpital et qui avait été diagnostiqué comme
souffrant du virus H1N1, est mort aujourd'hui", a indiqué un
communiqué du gouvernement écossais.
Ce patient, le premier à décéder des suites de la grippe porcine
en dehors du continent américain, avait par ailleurs d'autres
problèmes de santé, précise le communiqué. Au total, 498 personnes
sont actuellement atteintes de la maladie en Ecosse.
Sixième décès au Canada
Au Canada, un sixième décès est survenu au Canada des suites de
la grippe porcine A(H1N1), a annoncé dimanche un responsable de la
santé du gouvernement québécois, le docteur Alain Poirier. Cette
femme d'une cinquantaine d'années, de la région de Montréal,
souffrait également "d'une maladie chronique", a-t-il ajouté, sans
préciser de la nature de cette autre maladie.
C'est le deuxième décès en deux jours au Québec des suites de la
grippe porcine A(H1N1). Dans les deux cas, une autre maladie était
également en cause.
Elèves contaminés à Toulouse
Par ailleurs, sept cas de grippe porcine ont été détectés chez
des élèves d'un même collège de la banlieue de Toulouse. Il n'a
apparemment pas eu de contact avec des voyageurs revenant de zone
touchée par la maladie, a-t-on appris dimanche auprès de la
préfecture.
"La spécificité de cette situation, c'est que ces cas ne sont pas
liés à un déplacement à l'étranger. Le virus est présent dans notre
pays", a souligné devant la presse la directrice de cabinet du
préfet de Haute-Garonne, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc.
"Il n'y a pas de rapport avec quelqu'un qui rentre de voyage", a
souligné à Paris l'Institut national de veille sanitaire (InVS).
Les sept cas ont été avérés parmi treize collégiens d'une classe de
6e, qui sont hospitalisés avec des symptômes grippaux, mais dont
l'état n'inspire pas d'inquiétude.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché jeudi le
niveau 6 d'alerte maximale face à la grippe porcine. Cette grippe
est désormais considérée comme une pandémie mondiale, la première
du 21e siècle.
ats/afp/reuters/jeh