Alors qu'il s'était montré peu coopératif dans la première partie de sa garde à vue après son arrestation lundi, le jeune homme avait commencé à se livrer mercredi en admettant avoir conçu le colis piégé. Son explosion vendredi avait fait 13 blessés légers dans le centre de Lyon.
Sa garde à vue se poursuivait jeudi dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (Sdat) à Levallois-Perret, près de Paris. Celles de ses parents et de son frère, arrêtés eux aussi lundi, ont été levées dans la journée "en l'absence d'élément les incriminant à ce stade", a indiqué par ailleurs le parquet de Paris.
Accélération de l'enquête
L'enquête a rapidement progressé ces derniers jours. Les enquêteurs ont pu suivre l'itinéraire du "jeune homme à vélo" grâce au croisement de la vidéosurveillance des communes de Lyon et Oullins. L'exploitation de ses données téléphoniques et des achats effectués sur Internet a également mené les enquêteurs jusqu'à lui.
Les investigations ont permis de confirmer que "le profil génétique identifié sur les éléments de l'engin retrouvé sur les lieux de l'explosion correspond" à celui du jeune homme, avait indiqué une source proche du dossier.
L'exploitation du matériel informatique saisi au cours des perquisitions a par ailleurs "mis en évidence des recherches sur internet relatives au djihad et à la fabrication d'engins explosifs", selon la même source.
ats/dsr