La décision a été arrêtée lors d'une réunion d'ambassadeurs des
27 pays de l'UE à Bruxelles et va être mise en oeuvre "dans le
courant de la journée", a précisé cette source. "Ils ont convoqué
les diplomates iraniens" représentant leur pays dans l'Union
européenne, ambassadeurs ou chargés d'affaires, a-t-elle
ajouté.
Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine pour étudier
d'autres mesures le cas échéant, selon le diplomate.
Accusations rejetées
Le gouvernement britannique s'est dit "préoccupé" vendredi par
l'annonce de poursuites judiciaires contre des employés locaux de
son ambassade à Téhéran. "Notre priorité absolue est d'obtenir la
libération de tous les employés (locaux) de l'ambassade", a dit une
porte-parole du Foreign Office.
"Les allégations selon lesquelles notre personnel fomentait des
troubles sont absolument sans fondement", a-t-elle ajouté. "Nous
allons chercher de manière urgente une explication de la part des
Iraniens".
Ahmad Jannati, le chef de la plus haute instance électorale
d'Iran, a annoncé vendredi que des employés locaux de l'ambassade
britannique à Téhéran seraient traduits en justice, à la suite des
manifestations ayant suivi la réélection contestée du président
Mahmoud Ahmadinejad.
Neuf employés locaux de l'ambassade britannique avaient été
arrêtés le 28 juin après les manifestations contre la réélection de
l'ultraconservateur Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin.
Selon le gouvernement britannique, deux restent détenus à ce
jour.
afp/cab