"Je pense que nous aurons un accord commercial très, très substantiel", "Tout est sur la table", a déclaré mardi matin le président américain avant de discuter commerce avec des chefs d'entreprise britanniques et américains en compagnie de Theresa May. Celle-ci a estimé qu'il y avait "d'énormes opportunités à saisir ensemble", confirmant que les deux pays étaient attachés à la conclusion d'un accord de libre-échange ambitieux lorsque le Royaume-Uni quittera l'UE.
Au deuxième jour de sa visite d'Etat, Donald Trump s'est par ailleurs dit "absolument sûr" de la possibilité d'aboutir à un accord avec Londres sur l'implication possible du groupe chinois Huawei dans le développement du réseau 5G britannique, vu d'un très mauvais oeil par Washington, en plein bras de fer commercial avec Pékin.
Boris Johnson, favori de Trump
La visite du chef d'Etat américain intervient dans un contexte particulier, puisque la démissionnaire Theresa May quittera son poste vendredi. Il a profité de sa venue au Royaume-Uni pour travailler ses bonnes relations avec les candidats à sa succession, dont le "brexiter" Boris Johnon, favori de la course avec qui le milliardaire américain s'est entretenu par téléphone pendant 20 minutes. Les premiers débats organisés en vue de la succession sont prévus mardi soir.
Donald Trump a aussi affirmé mardi avoir refusé de rencontrer le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn, le décrivant comme une "force négative".
Protestations contre Trump
Sous la célèbre colonne Nelson à Trafalgar Square, quelques milliers de protestataires ont participé à un "carnaval de la résistance" contre le dirigeant américain, moqué par un dirigeable à son effigie. L'intéressé a d'abord assuré n'avoir vu aucune manifestation de protestation, avant de préciser en avoir vu une "très petite", qualifiant de "fake news" les informations faisant état de mobilisations plus importantes.
agences/ani