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La justice rejette les poursuites contre Boris Johnson pour mensonge

Boris Johnson est le candidat le plus en vue à la succession de Theresa May. [Reuters - Hannah Mckay]
Boris Johnson est le candidat le plus en vue à la succession de Theresa May. - [Reuters - Hannah Mckay]
La justice britannique a rejeté vendredi les poursuites engagées contre Boris Johnson pour mensonge pendant la campagne du référendum du Brexit. Le député conservateur avait fait recours contre ces poursuites la semaine dernière.

La Haute cour de Londres a donné raison à Boris Johnson après qu'une juge du tribunal londonien de Westminster eut décidé la semaine dernière de le convoquer dans le cadre de ces accusations pour faute grave dans l'exercice de ses fonctions.

"Nous annulons la décision du juge (...) de délivrer la citation à comparaître", a déclaré le juge. La Haute cour n'a pas motivé précisément sa décision mais s'est déclarée convaincue par les arguments de la défense.

Cette décision constitue une aubaine pour l'ex-ministre des Affaires étrangères, qui est le grand favori de la course à la succession de Theresa May.

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Theresa May quitte son poste, mais assure encore l'intérim. [Keystone - EPA/Andy Rain]Keystone - EPA/Andy Rain
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Accusations "politiquement motivées"

Boris Johnson, qui n'était pas présent à l'audience, était accusé d'avoir sciemment menti, alors qu'il était maire de Londres, en disant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (440 millions de francs) par semaine à Bruxelles.

Cette affirmation avait notamment circulé dans tout le pays sur un bus rouge barré du slogan: "Nous envoyons 350 millions de livres à l'UE chaque semaine, finançons plutôt notre NHS", le service de santé public. Selon les chiffres de la Commission européenne, la facture nette du Royaume-Uni s'est élevée en moyenne à 135 millions de livres par semaine entre 2010 et 2014.

La plainte avait été lancée par l'homme d'affaires Marcus Ball. Vendredi à l'audience, l'avocat de Boris Johnson a dénoncé des accusations "politiquement motivées". Selon lui, la juge du tribunal de Westminster a donc commis une "erreur de droit" en convoquant son client pour une audience préliminaire, qui devait déterminer si l'affaire devait ensuite être renvoyée devant une autre cour pour être jugée.

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afp/boi

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