Cet incident dans un passage maritime stratégique à l'échelle mondiale a immédiatement fait grimper les prix du pétrole.
Il constitue un nouvel avertissement dans les tensions régionales, un mois quasiment jour pour jour après des attaques contre quatre navires, dont trois pétroliers, au large des Emirats arabes unis, acte pour lequel Téhéran a été montré du doigt par Washington. Mais l'Iran rejette catégoriquement l'accusation infondée des Etats-Unis, a déclaré jeudi la mission iranienne auprès des Nations unies.
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Pas de blessé
Jeudi, la Ve Flotte américaine basée à Bahreïn a indiqué avoir reçu deux "appels de détresse" tôt dans la matinée émanant de pétroliers en mer d'Oman, affirmant qu'ils auraient été la cible d'une "attaque".
Le Front Altair, un tanker de 111'000 tonnes, est en flammes et des secours sont sur place, ont de leur côté annoncé les autorités maritimes norvégiennes. Elles ont précisé qu'aucun membre d'équipage n'avait été blessé.
Le second navire, le Kokuka Courageous, un méthanier, a essuyé des tirs mais tout l'équipage a été sauvé après l'abandon du navire, et sa cargaison de méthanol est intacte, a affirmé son opérateur japonais, Kokuka Sangyo.
ats/afp/lan
Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être "responsable" des attaques
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a accusé l'Iran d'être "responsable" des attaques menées jeudi contre des pétroliers en mer d'Oman, quasiment un mois jour pour jour après des attaques contre quatre navires, dont trois pétroliers, au large des Emirats arabes unis.
Il a évoqué, à l'appui de ses accusations, des informations récoltées par les services de renseignement, "les armes utilisées", les précédentes attaques contre des navires également imputées par Washington à Téhéran, et le fait qu'aucun des groupes alliés de l'Iran dans la région n'ait les moyens d'atteindre "un tel niveau de sophistication".
Il a estimé que l'Iran voulait empêcher le passage du pétrole par le détroit d'Ormuz.