"Notre-Dame de Paris est aujourd'hui dans une situation encore fragile, notamment au niveau de la voûte qui n'a pas encore été sécurisée", a précisé Franck Riester sur France 2. "Elle peut toujours s'écrouler."
La charpente, datant du Moyen Âge, et la flèche érigée au XIXe siècle sont parties en fumée dans le sinistre a priori d'origine accidentelle, qui s'est déclaré le 15 avril. Les murs sont en revanche restés debout.
"Toute la partie qui est tout autour de Notre-Dame a été sécurisée, étayée, frettée, un certain nombre de vitraux ont été retirés pour les protéger, les restaurer, des mesures de sécurisation ont été prises sur les différents pignons", a ajouté le ministre de la Culture, la voûte restant "le point le plus fragile".
Promesses de dons pas encore tenues
Seuls 80 millions d'euros environ, représentant moins de 10% des promesses de dons qui ont afflué après le spectaculaire incendie de la cathédrale, ont par ailleurs été versés, a-t-il par ailleurs confirmé, après des révélations de franceinfo.
"Deux choses : il peut y avoir des gens qui promettent de donner mais qui in fine ne le font pas et puis il y a surtout, et, ça c'est normal, (le fait que) les dons vont être donnés progressivement en fonction de l'avancée des travaux", a-t-il expliqué, tout en appelant les éventuels donateurs à poursuivre leur "élan de générosité".
Une messe, la première depuis le 15 avril, sera célébrée samedi dans une chapelle préservée de Notre-Dame.
Reuters/cab