George Mitchell a aussi rencontré dans la soirée le président de
l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (lire
l'encadré). Washington exige le gel des colonies juives en
Cisjordanie.
Mais Benjamin Netanyahu considère que les implantations existantes
doivent pouvoir s'étendre pour répondre à "l'accroissement naturel"
de leur population.
Le nombre de colons juifs
en Cisjordanie a passé le cap des 300'000, rapporte le quotidien
israélien Haaretz, qui cite lundi des chiffres collectés par
l'armée.
Depuis le milieu des années 1990, époque à laquelle les accords
d'Oslo ont été signés, le nombre de colons juifs a plus que doublé
dans le territoire palestinien de Cisjordanie.
En outre, 180'000 Israéliens vivent à Jérusalem-Est, partie arabe
de la ville, revendiquée par les Palestiniens comme capitale de
leur futur Etat.
La valse diplomatique
Cette visite de George Mitchell fait partie d'une pression
diplomatique plus vaste. Lundi, le secrétaire américain à la
Défense Robert Gates était en Israël, où sont également attendus
cette semaine deux autres émissaires: le conseiller de la Maison
Blanche à la sécurité nationale James Jones et Dennis Ross,
conseiller spécial de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton chargé
de l'Iran et du Proche-Orient.
ap/mej
Rencontre avec Mahmoud Abbas
George Mitchell a appelé lundi les parties au Proche-Orient "à prendre des mesures difficiles" en vue d'une relance rapide des négociations de paix.
A l'issue d'une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, à Ramallah, en Cisjordanie, George Mitchell a affirmé aux journalistes que "chacun doit prendre des mesures difficiles, dont certaines sont controversées".
"Le président américain Barack Obama a demandé à tous ceux qui sont impliqués de prendre des mesures pour une reprise rapide des négociations en vue de parvenir à une paix globale à laquelle nous aspirons", a dit l'émissaire américain, qui a rencontré les dirigeants syrien, égyptien et israélien dans le cadre de sa nouvelle tournée régionale.