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L'examen d'une demande de libération de Lula reporté au Brésil

L'examen d'une demande de remise en liberté de l'ex-président brésilin Lula da Silva prévu ce mardi a été reporté sine die par la juge. [Ricardo Stuckert Filho/ Lula Institute/Handout]
L'examen d'une demande de libération de Lula reporté au Brésil / Le Journal horaire / 19 sec. / le 25 juin 2019
La cour suprême brésilienne a reporté sine die l'audience prévue mardi pour l'examen d'une demande de remise en liberté de l'ex-président Lula da Silva, emprisonné pour corruption.

La juge a retiré le recours de l'ordre du jour. Il ne devrait pas être réexaminé avant le mois d'août.

L'audience était particulièrement attendue par les partisans de Lula après les révélations sur de possibles contacts entre le juge anticorruption Sergio Moro, désormais ministre de la justice, et les représentants du parquet lors de l'enquête qui a conduit l'ex-chef d'Etat en prison.

En 2017, Lula a été condamné à 9 ans et demi de prison pour corruption passive et blanchiment d'argent, une peine réduite par la suite à 8 ans et dix mois.

Conspiration dénoncée

L'ex-chef de l'Etat de 73 ans clame son innocence et dénonce une conspiration destinée à l'empêcher de se représenter à la présidentielle, qui a vu la victoire du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Le recours, qui remet en cause l'impartialité de Sergio Moro en raison de sa présence ultérieure au gouvernement, avait été déposé bien avant les révélations d'un site d'investigation qui a publié une série d'échanges entre le juge et les procureurs.

agences/br

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Condamnation injuste

Dans une tribune publiée lundi dans le quotidien français Le Monde, une dizaine de magistrats et avocats internationaux, dont l'Espagnol Baltasar Garzon, ont appelé les autorités brésiliennes à annuler cette condamnation "injuste et illégale".

"Non seulement Sergio Moro a conduit les procédures en toute partialité, mais c'est en réalité lui qui a dirigé l'accusation, au mépris des règles les plus fondamentales de la procédure au Brésil", écrivent les signataires.