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Tensions entre l'Iran et les Etats-Unis, entre sanctions et négociations

Nouvelles sanctions américaines contre l'Iran. Téhéran accuse Washington de fermer la porte de la diplomatie.
Nouvelles sanctions américaines contre l'Iran. Téhéran accuse Washington de fermer la porte de la diplomatie. / 12h45 / 2 min. / le 25 juin 2019
Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton a dénoncé mardi le silence "assourdissant" de l'Iran alors que la porte reste ouverte à de "véritables négociations", malgré les vives tensions actuelles entre Washington et Téhéran.

Au lendemain de l'annonce de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a accusé de son côté mardi les Etats-Unis de "mentir" lorsqu'ils disent vouloir négocier avec l'Iran.

"Imposer des sanctions stériles contre le guide suprême de l'Iran et le chef de la diplomatie iranienne [Mohammad Javad Zarif], c'est fermer de façon permanente la voie de la diplomatie avec le gouvernement prêt à tout" du président américain Donald Trump, a écrit sur Twitter le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Abbas Moussavi.

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Le président américain Donald Trump a imposé lundi des sanctions notamment contre le guide suprême Ali Khamenei, mais "en même temps le président a laissé la porte ouverte à de véritables négociations", a dit John Bolton lors d'une visite à Jérusalem.

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Un "silence assourdissant" comme réponse

"Tout ce que l'Iran a à faire, c'est emprunter cette porte ouverte", a-t-il déclaré à l'occasion d'une rencontre tripartite avec ses homologues russe et israélien et en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Au moment où nous parlons, les représentants de la diplomatie américaine affluent vers le Moyen-Orient à la recherche d'un chemin vers la paix. En réponse, l'Iran a observé un silence assourdissant", a dit John Bolton lors d'une déclaration commune devant la presse.

Téhéran et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 mais sont engagés dans un nouveau bras de fer qui fait craindre un embrasement dans la région stratégique du Golfe.

afp/ebz

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