La plupart des adeptes de vol libre, qui ont pu monter à plus de 5600 mètres, ont décollé de Planpraz, à 2000 mètres dans la vallée de Chamonix.
C'était la dernière opportunité pour les parapentistes, car depuis juillet, le survol du Toit de l'Europe est interdit par mesure de sécurité. Un Français a d'ailleurs péri après avoir raté son redécollage mercredi, relève Le Dauphiné Libéré.
Le Toit de l'Europe transpire
Nicolas Plain, scientifique engagé dans la lutte contre le changement climatique, a filmé ce vol hors du commun et en a profité pour réaliser des mesures de pollution de l'air et de l'eau. Les premiers résultats révèlent un niveau conséquent de particules fines, précise-t-il à France 3.
Au sommet, le mercure affichait 6,9°C, un record. Et la température ressentie, entre 11 et 15°C, était aussi anormalement élevée. "C'est un constat inquiétant", estime le scientifique grenoblois, qui prépare un documentaire intitulé "Il faut sauver les Alpes".
cab