Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, Téhéran a dépassé la limite des 300 kg d'uranium faiblement enrichi, comme "nous l'avions annoncé à l'avance".
"Nous considérons que c'est notre droit" d'agir ainsi dans le cadre de ce que permet l'accord nucléaire de 2015, a souligné le chef de la diplomatie iranienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de vérifier l'application par Téhéran de l'accord nucléaire de 2015, a confirmé le franchissement de ce seuil.
Contre les sanctions américaines
En riposte à la décision du président américain Donald Trump de sortir son pays unilatéralement de ce pacte en mai 2018 et de réimposer des sanctions contre l'Iran, Téhéran avait annoncé qu'il ne se sentait plus tenu par deux seuils fixés par l'accord: celui imposé à ses réserves d'eau lourde (130 tonnes) et celui limitant son stock d'uranium faiblement enrichi (300 kg).
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L'Iran menace aussi de reprendre à partir de dimanche des activités d'enrichissement d'uranium à un taux supérieur au degré maximal fixé par l'accord (3,67%) et de relancer son projet de construction d'un réacteur à eau lourde à Arak (centre) si les autres Etats encore parties à l'accord (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) ne l'aident pas à contourner les sanctions américaines.
ats/afp/lan