"Il semble être encore plongé dans les fantasmes des anciens colons britanniques", a déclaré Geng Shuang, un porte-parole de la diplomatie chinoise à propos de Jeremy Hunt.
"Il s'entête avec sa mauvaise habitude de vouloir diriger les affaires intérieures des pays tiers, en leur parlant avec des gestes autoritaires et en les regardant de haut", a-t-il poursuivi.
Libertés étendues
En vertu du texte de l'accord de rétrocession et du principe "un pays, deux systèmes", Hong Kong jouit d'une semi-autonomie et de libertés très étendues n'existant pas en Chine continentale et ce, en théorie, jusqu'en 2047.
"Nous nous attendons à ce qu'un accord juridiquement contraignant soit honoré et si ce n'est pas le cas, il y aura des conséquences graves", a prévenu Jeremy Hunt, par ailleurs candidat au poste de Premier ministre en Grande-Bretagne.
afp/pym
Les inquiétudes de Theresa May
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré mercredi avoir "directement" fait part de "ses inquiétudes aux autorités chinoises" au sujet de Hong Kong.
"J'ai fait part directement de mes inquiétudes aux autorités chinoises", a-t-elle dit au Parlement lors de la séance de questions hebdomadaires au Premier ministre. "Il est vital que le haut degré d'autonomie de Hong Kong et que les droits et les libertés instaurés par la déclaration commune sino-britannique soient respectés".