"Il existe toujours des doutes persistants sur la sincérité du gouvernement, ou des inquiétudes sur le fait qu’il puisse relancer le processus devant le Conseil législatif. Alors, je voudrais le répéter ici, il n’y a aucun projet en ce sens. Le projet de loi est mort", a indiqué mardi Carrie Lam.
Sous la pression de la rue, l'exécutif hongkongais a suspendu en juin la mise en oeuvre de la loi mais les manifestations ont continué pour demander l'abandon définitif du projet et appeler à la démission de Carrie Lam. Le 1er juillet, au jour du 22e anniversaire de la rétrocession de l'ancienne colonie britannique, des contestataires ont envahi le parlement local avant d'en être chassés par les forces de l'ordre.
Démission exclue
Les étudiants hongkongais, en première ligne du mouvement de contestation, rejettent les promesses de Carrie Lam, l'accusant de jouer sur les mots. Ils promettent de nouvelles manifestations jusqu'au retrait définitif du projet. Les opposants rappellent qu'ils réclament aussi une enquête indépendante sur les violences policières.
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La cheffe de l'exécutif a déjà fait son mea culpa, admettant mardi que le travail de son gouvernement avait été un "échec total". Mais, un mois après les premières manifestations, elle exclue sa démission. "Mon souhait sincère est le suivant: donnez-nous l'opportunité, le temps, l'espace pour sortir Hong Kong de l'impasse actuelle et essayer d'améliorer la situation."
reuters/ani