"Je l'ai dit au Premier ministre qui ne me l'a absolument pas demandé", a ajouté François de Rugy lors d'une interview sur la chaîne BFMTV. Le ministre a précisé avoir reçu mercredi le "soutien" du président Emmanuel Macron.
Mardi, un article de Mediapart décrivait une dizaine de dîners fastueux de François de Rugy à l'hôtel de Lassay, sa résidence de fonction du temps où il présidait l'Assemblée nationale, organisés avec les moyens mis alors à sa disposition alors même que "l'essentiel" des convives appartenaient au cercle amical de l'élu et de son épouse.
François de Rugy: "Je n'ai absolument pas de raisons de démissionner" #BourdinDirect pic.twitter.com/TFLcPUg1TC
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Le site d'investigation a par la suite fait état d'un logement à vocation sociale qu'il louerait indûment près de Nantes.
"Forcément on peut penser à tout abandonner" quand "on est attaqué matin, midi et soir", a-t-il lâché. Mais "je ne le ferai pas car je suis très en colère quand je lis un article qui prétend que j'occupe un logement social", s'est-il défendu, au bord des larmes.
"Une machine pour m'attaquer"
"Jamais de toute ma vie je n'ai demandé un logement social. Il y a une machine qui est lancée pour m'attaquer. Il va encore y avoir d'autres attaques forcément puisque maintenant on en est à inventer des choses", a déclaré le ministre.
Dans son premier article, Mediapart avait publié les photos de homards et de grands crus servis lors des dîners organisés par l'ancien président de l'Assemblée nationale. Elles avaient été largement diffusées sur les réseaux sociaux.
"Le homard? Moi je n'aime pas ça, je n'en mange pas. Je suis intolérant aux crustacés. Le champagne me donne mal à la tête", a réagi François de Rugy à la télévision.
"Le homard? Je n'en mange pas.
Je ne prends pas de champagne.
Je déteste le caviar."
François de Rugy se défend contre les attaques sur ses dîners fastueux#BourdinDirect pic.twitter.com/plP4LTVrse
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agences/gma