Publié

Les membres d'équipage du pétrolier iranien saisi à Gibraltar sont libres

Le pétrolier iranien Grace 1, qui a été arraisonné par la marine britannique dans le détroit de Gibraltar, restera pour l'heure immobilisé, l'enquête étant encore en cours, a précisé la police dans un communiqué. [KEYSTONE - EPA/RAF/BRITISH]
Les membres d'équipage du pétrolier iranien saisi à Gibraltar sont libres / Le Journal horaire / 34 sec. / le 13 juillet 2019
Le capitaine et les trois officiers du pétrolier iranien arraisonné la semaine dernière au large de Gibraltar ont été libérés, a annoncé vendredi la police du territoire britannique.

Le pétrolier "Grace 1", un bâtiment de 330 mètres qui contient 2,1 millions de barils de brut, était soupçonné de faire route vers la Syrie pour lui livrer du carburant, ceci en violation des sanctions européennes contre le régime de Bachar al-Assad.

Le capitaine du navire et son second avaient été arrêtés jeudi 4 juillet par la police et les douanes de Gibraltar assistées d'un détachement de Royal Marines britanniques, et deux autres officiers avaient été arrêtés vendredi. Ils sont tous de nationalité indienne, a précisé la police.

"Les quatre membres de l'équipage ont été libérés sous caution et sans charges" retenues contre eux, indique vendredi un communiqué de la police du territoire britannique. Mais "L'enquête est toujours en cours et le Grace 1 reste immobilisé", précise le texte.

Téhéran a dénoncé pour sa part un acte de "piraterie".

Coalition internationale pour escorter les navires

Ces arrestations interviennent dans un contexte de tensions grandissantes avec l'Iran, Londres accusant des bateaux iraniens d'avoir tenté, mercredi soir, de bloquer un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz.

Les Etats-Unis ont confirmé leur intention de former une coalition internationale pour escorter les navires de commerce dans le Golfe au lendemain de ce nouvel incident présumé et le Royaume-Uni a annoncé vendredi l'envoi d'un deuxième navire de guerre pour accroître temporairement sa présence militaire dans le Golfe.

ats/nnad

Publié