La police a utilisé du gaz poivre et des matraques contre de petits groupes de contestataires. Ils s'étaient retranchés dans une rue adjacente à l'endroit où s'étaient regroupées des dizaines de milliers de personnes dans le quartier de Sha Tin.
Hong Kong est secoué depuis plus d'un mois par une gigantesque vague de contestation. Celle-ci est partie du rejet d'un projet de loi désormais suspendu visant à autoriser les extraditions vers la Chine.
Elle s'est élargie à des exigences plus vastes concernant la préservation des acquis démocratiques comme celle de l'arrêt de l'érosion des libertés, en particulier d'expression, et de l'indépendance de la justice, dont jouit théoriquement jusqu'en 2047 ce territoire rétrocédé en 1997 par Londres à Pékin et qui dispose d'un statut de semi-autonomie. Pékin a mis tout son poids dans la balance pour soutenir la cheffe de l'exécutif local Carrie Lam.
Affrontements violents
Outre des manifestations pacifiques monstres, de violents affrontements ont opposé la police à une minorité plus radicale. Le Parlement a été saccagé en juin par des centaines de manifestants masqués, pour la plupart des jeunes.
Dimanche, pour la cinquième semaine consécutive, une immense manifestation était organisée. Parmi les participants, nombreux considéraient les manifestations comme un combat existentiel contre la mainmise croissante de Pékin sur le territoire.
ats/ther