Le bâtiment a été arraisonné par la force navale des Gardiens pour "non respect du code maritime international", "à la demande de l'Autorité portuaire et maritime de la province de l'Hormozgan", indique un communiqué sur Sepahnews, le site internet des Gardiens de la Révolution.
Le Stena Impero "a été amené jusqu'à la côte après sa saisie et remis à l'Autorité afin que puissent commencer la procédure légale et l'enquête", ajoutent les Gardiens, armée idéologique de la République islamique, dans ce bref communiqué.
Quelques heures après une décision de Gibraltar
L'annonce de la saisie du Stena Impero survient quelques heures après que la Cour suprême de Gibraltar eut décidé de prolonger pour 30 jours l'immobilisation du pétrolier iranien Grace 1.
Le navire avait été arraisonné le 4 juillet par les autorités de Gibraltar, territoire situé à l'extrême sud de l'Espagne, qui le soupçonnaient de livrer du pétrole brut à la Syrie en violation des sanctions de l'Union européennes contre Damas.
Téhéran a nie cette accusation et dénonce un acte de "piraterie" envers le navire chargé de 2,1 millions de barils de brut.
Mardi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei avait déclaré que l'Iran ne laisserait "pas cette malveillance sans réponse."
ats/ther
Londres dénonce une saisie inacceptable
Le gouvernement britannique a dénoncé vendredi soir la "saisie inacceptable de deux navires", un britannique et un libérien, par l'Iran.
"Je suis extrêmement préoccupé par la saisie de deux navires par les autorités iraniennes dans le détroit d'Ormuz", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt dans un communiqué, dénonçant des "saisies inacceptables".
De leurs côtés, les Etats-Unis ont dénoncé une "surenchère de la violence".