Le gouvernement a dénoncé une "attaque électromagnétique". La panne de courant a affecté entre autres la distribution d'eau, les services de transports publics et les liaisons téléphoniques.
Outre la capitale Caracas, elle touchait au moins la moitié des 23 Etats vénézuéliens, selon les utilisateurs de Twitter.
Explications divergentes
"Les premiers éléments de l'enquête menée dans la région de Caroni suggèrent qu'il s'agit d'une attaque électromagnétique visant à nuire au système de production hydroélectrique", a expliqué le ministre de la Communication Jorge Rodriguez à la télévision.
Il a promis que le système électrique national serait remis en service "dans les plus brefs délais".
Des flots de piétons ont envahi les trottoirs après la fermeture du métro. "Ils essayent de cacher l'ampleur de la tragédie en rationnant tout le pays, mais l'échec saute aux yeux: ils ont détruit le système électrique et n'ont pas de solution", a réagi sur Twitter le chef de l'opposition Juan Guaido.
agences/br
L'opposition peine à mobiliser
Cela fait six mois mardi que le chef de file de l'opposition vénézuelienne Juan Guaidó a prêté serment devant ses partisans comme président par intérim du Venezuela. Or, son rival, Nicolas Maduro, qu'il accuse d'usurper le pouvoir, est toujours en poste.
L'opposition a donc une nouvelle fois convoqué une manifestation dans tout le pays. Pourtant, ces dernières semaines, ces protestations n'arrivent plus à mobiliser les Vénézuéliens autant que par le passé, en particulier les personnes qui vivent dans des quartiers populaires et peinent à survivre en raison de la crise économique.
>> Ecouter le reportage de Benjamin Delille à Caracas: