Cette cargaison était officiellement constituée de matelas. Mais elle contient en réalité des seringues usagées, des morceaux de tissus humains et même des organes amputés. Et ces matières organiques sont en train de pourrir et pourraient s’écouler vers les ruisseaux voisins ou dans l’Océan indien posant ainsi un grave risque sanitaire.
Selon un responsable du port, cité par un journal sri-lankais, ces produits dangereux exportés illégalement de Grande-Bretagne devaient être à l'origine réexportés, peut-être vers l'un des pays asiatiques voisins dont les gouvernements se plaignent de plus en plus d’être devenus la poubelle des pays occidentaux.
Des déchets dont les Britanniques ne savent que faire
Londres a du reste lancé une enquête sur l’origine de ces déchets biomédicaux que le service public de santé britannique peine depuis des années à traiter.
L’entreprise en charge de ces déchets vient de perdre le contrat pour leur exploitation car elle ne serait justement plus arrivée à s’en débarrasser.
Sébastien Farcis/oang