Cet accord permettra "de garantir la sécurité aux demandeurs d'asile légitimes et de mettre fin aux fraudes à l'asile et aux abus du système", a promis Donald Trump devant la presse vendredi lors d'une communication impromptue dans le Bureau ovale.
La Maison Blanche a précisé que le Guatemala serait dorénavant considéré comme un "pays tiers sûr" auprès duquel les demandeurs d'asile devront effectuer leurs premières démarches d'enregistrement.
Mais les contours de l'accord restaient vendredi très flous et le ministère américain de la Sécurité intérieure a indiqué à la presse que cette terminologie ne figurait pas explicitement dans le texte agréé par les deux pays.
Mesures de dissuasion
Les Etats-Unis sont confrontés à une flambée du nombre de migrants qui cherchent à franchir sa frontière sud, celle qui les séparent du Mexique. En juin, les services de police aux frontières ont arrêté 104'000 personnes qui cherchaient à entrer illégalement aux Etats-Unis. Ils avaient été 144'000 le mois précédent.
Mais ces migrants ne font que transiter par le Mexique. Pour leur immense majorité, ils viennent du Honduras, du Salvador et du Guatemala, trois pays d'Amérique centrale dont ils fuient la pauvreté et la violence.
Incapable d'obtenir du Congrès un durcissement des lois sur l'immigration, Donald Trump s'est tourné vers ses voisins du Sud et les a mis sous pression.
Le 7 juin, il a obtenu des concessions du Mexique après l'avoir menacé de taxes douanières sur ses exportations vers les Etats-Unis.
Comme avec pour le Guatemala, lui aussi menacé de sanctions en cas d'échec des négociations, il s'agit de multiplier les mesures pour dissuader les candidats à l'immigration vers les Etats-Unis.
afp/nnad