Chaque année, la demande humaine en ressources naturelles dépasse la capacité de régénération de la Terre: nous "consommons" ainsi 1,7 planète.
Cette année, le "jour du dépassement de la Terre", comme l'appellent plusieurs organisations environnementales, tombe le 29 juillet au niveau mondial. Au-delà de cette date, selon leur estimation, la quantité d'arbres abattus et de poissons prélevés dans les mers et les fleuves dépassent les capacités de régénération des océans et des forêts.
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Trois mois plus tôt qu'en 1999
Calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, cette date survient plus tôt chaque année et le phénomène tend à s'accélérer. Il y a vingt ans, selon cette même méthode, l'humanité ne l'atteignait que trois mois plus tard. L'an dernier, elle est tombée le 1er août.
Pour le WWF, le mode de vie des pays industrialisés contribue à alourdir ce bilan. Les Suisses, par exemple, prennent l'avion environ trois fois plus souvent que leurs voisins européens. Or, ces voyages augmentent les émissions de CO2, qui sont la principale cause du dérèglement climatique. Si tout le monde vivait comme les Suisses, l'humanité aurait besoin chaque année de trois planètes pour subvenir à ses besoins, ajoute pour sa part le WWF Suisse. Calculé pour notre pays, le "jour du dépassement de la Terre" est déjà tombé, le 7 mai dernier.
ats/vic