Dan Coats cessera le 15 août ses fonctions en tant que Directeur du renseignement national (DNI), un poste qui supervise et coordonne les activités de la CIA, de la NSA et des autres services de renseignement américains.
Au cours de son mandat, il a régulièrement été en désaccord avec le président sur des sujets de première importance et semble avoir été parfois tenu à l'écart de certains dossiers. Mais il s'est toujours efforcé d'éviter une confrontation ouverte avec le président.
Un nouveau chef plus en harmonie
Donald Trump a annoncé sur Twitter son intention de désigner pour le remplacer John Ratcliffe, un des élus du Texas à la Chambre des représentants. Ce dernier siège actuellement dans les commissions du renseignement, de la justice et de la sécurité intérieure.
Si la désignation de John Ratcliffe est approuvée par le Congrès, Donald Trump aura en lui un chef du renseignement plus en harmonie avec ses vues que ne l'a été Dan Coats. Il a par exemple déclaré qu'il n'avait "pas vu de preuve" qu'une ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016 ait contribué à la victoire de Donald Trump. Il a aussi soutenu la ligne dure du président républicain sur le dossier iranien.
Le choix de John Ratcliffe a été salué par plusieurs républicains, mais a été critiqué dans le camp démocrate. "Notre Directeur du renseignement national devrait être au-dessus de la politique partisane, dire la vérité au pouvoir et résister aux abus d'autorité de Trump. John Ratcliffe ne correspond pas à cette description", a tweeté Elizabeth Warren, candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.
Démissions au plus haut niveau
Le départ de Dan Coats est le dernier en date d'une longue série au plus haut niveau de l'administration Trump.
Ont notamment quitté leurs fonctions depuis le début du mandat: le secrétaire à la Défense Jim Mattis, la secrétaire à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen, le chef de cabinet de la Maison Blanche John Kelly et le secrétaire d'Etat Rex Tillerson.
afp/oang