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Un groupe violent irlandais range ses armes

L'Armée de libération nationale irlandaise renonce à la violence.
L'Armée de libération nationale irlandaise renonce à la violence.
L'Armée de libération nationale irlandaise (INLA), un groupe paramilitaire républicain d'Irlande du Nord, renonce à la violence, a annoncé sa branche politique dimanche. Cette décision coïncide avec la visite officielle d'Hillary Clinton en Irlande.

L'INLA "a conclu que la lutte armée devait se terminer et que
l'objectif d'une république socialiste de 32 comtés aura plus de
chances d'être réalisé par une lutte exclusivement politique", a
indiqué Martin McMonagle, représentant de la branche politique du
mouvement, le Parti républicain socialiste irlandais (IRSP).

L'organisation n'a pas annoncé dimanche qu'elle rendrait ses
armes aux autorités, mais elle pourrait le faire par la suite,
selon les médias irlandais. Cette annonce intervient quelques
heures avant une visite de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en
Irlande du Nord destinée à encourager la conclusion du processus de
paix dans la province britannique.

Nombreuses violences

L'INLA, qui se situe politiquement à la gauche de l'Armée
républicaine irlandaise (IRA), a rompu avec celle-ci en 1975 pour
devenir l'un des groupes républicains les plus violents de la
province. Ses activistes sont liés à divers trafics criminels et
ont notamment tué l'homme politique britannique Airey Neave lors
d'un attentat à la bombe perpétré à Londres en 1979.



L'INLA est aussi impliquée dans l'attaque à la bombe d'un pub à
Ballykelly (nord) en 1982, situé à côté d'une base de l'armée, qui
avait fait 17 morts. L'organisation qui s'oppose à la présence
britannique en Irlande du Nord, avait aussi tué Billy Wright, le
leader du groupe loyaliste LVF, dans la prison du Maze à Belfast en
1997. Des enquêtes de police ont récemment impliqué l'INLA dans des
affaires de meurtres, de racket et de drogue.



afp/dk

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Irlande du Nord: regain de violence cette année

Un accord de paix signé en 1998 entre les anciens adversaires catholiques et protestants a ramené la paix en Irlande du Nord, meurtrie par des violences qui ont fait plus 3500 morts en trois décennies.

Mais un regain de violence a été observé cette année après les meurtres par balle de deux soldats britanniques et d'un policier en mars, revendiqués par deux groupes dissidents de l'IRA, l'IRA-véritable et l'Ira-continuité.