Ces nouvelles initiatives interviennent alors que les mesures prises depuis le début de l'année pour soutenir les adversaires de Nicolas Maduro n'ont pas eu de résultat décisif. Dans le même temps, le désenchantement gagne les partisans de Juan Guaido, auto-proclamé président par intérim le 23 janvier.
"Je vous invite à renouveler notre soutien au président Juan Guaido", a déclaré le chef de la diplomatie péruvienne Néstor Popolizio en ouverture de cette conférence convoquée par le Groupe de Lima, composé d'une douzaine de pays latino-américains et du Canada.
Outre la délégation américaine, menée par le secrétaire au Commerce Wilbur Ross et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, participent à la réunion des délégués du Vatican, d'Allemagne, de France, du Royaume-Uni, d'Australie, de Corée du Sud, d'Israël, des Emirats arabes unis, d'Afrique du Sud et de 18 pays latino-américains.
Durcissement des sanctions
Cette conférence se déroule au lendemain d'un net durcissement des sanctions américaines contre Caracas. Donald Trump a en effet ordonné un gel total des biens aux Etats-Unis du gouvernement vénézuélien, a fait savoir lundi soir la Maison Blanche, qui a indiqué que toute transaction avec les autorités vénézuéliennes était également interdite. Le Venezuela est désormais au même niveau que des pays comme la Corée du Nord, l'Iran, la Syrie et Cuba.
La Maison Blanche a également annoncé mardi dans un communiqué que les Etats-Unis utiliseraient "tous les outils adaptés" pour mettre fin à la "dictature" de Nicolas Maduro.
En réaction, Caracas a accusé Washington de "terrorisme économique" et de chercher à provoquer une rupture du dialogue entre représentants du gouvernement et de l'opposition, qui se déroule depuis début juillet à La Barbade sous médiation de la Norvège.
ats/gma