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La Chine promet des représailles en cas de nouveaux missiles américains

Le président chinois Xi Jinping, photographié début juillet à Pékin. [Xinhua/AFP - Huang Jingwen]
La Chine promet des mesures de rétorsion si les Etats-Unis déploient de nouveaux missiles / La Matinale / 1 min. / le 7 août 2019
La Chine a promis mardi des mesures de rétorsion en cas de nouveaux armements américains en Asie-Pacifique. Le chef du Pentagone a annoncé le week-end dernier vouloir y déployer de nouveaux missiles.

"Hors de question de tolérer des missiles à notre porte": la Chine a officiellement mis en garde les Etats-Unis mardi.

Le week-end dernier, le chef du Pentagone avait déclaré vouloir déployer le plus tôt possible de nouveaux missiles américains en Asie. Et ces déclarations ont été interprétées par Pékin comme une nouvelle menace de Washington dans un contexte de tensions commerciales, technologiques et monétaires.

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Les Etats-Unis pourraient déployer sans contrainte de tels missiles si un allié accepte d’héberger l’arsenal, d'autant plus que Washington n’est plus lié par le traité INF, un traité de désarmement nucléaires conclu avec Moscou durant la Guerre froide. Les Etats-Unis se sont retirés de ce traité en fin de semaine dernière, accusant la Russie de l’avoir bafoué.

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Alliés de Washington prévenus

Américains et Chinois se défient en ce moment en mer de Chine du Sud, une zone maritime revendiquée par Pékin, qui construit des installations militaires sur des îlots contestés par plusieurs pays riverains d’Asie du Sud-Est.

La Chine a souligné qu'elle ne voulait pas s'engager dans une course aux armements, mais qu'elle prendra les mesures nécessaires pour faire face à la menace. Elle a d'ailleurs mis en garde l'Australie, le Japon et la Corée du Sud, alliés régionaux de Washington: accueillir un arsenal américain sur leur territoire ne serait pas dans leur intérêt et des sanctions pourraient être prises à leur encontre, économiques notamment.

Pour les Etats-Unis, une option se dégage: Guam, une île du Pacifique sous sa domination, mais que Pékin considère aussi sur son pas de porte.

Michaël Peuker/jvia

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