Selon le quotidien économique The Wall Street Journal, le président américain, magnat de l'immobilier avant de se lancer en politique, s'était "montré à plusieurs reprises intéressé par l'achat" de ce territoire qui compte quelque 56'000 habitants et en avait parlé à ses conseillers à la Maison Blanche.
Le président s'est notamment renseigné sur les ressources naturelles et l'importance géopolitique de la région, selon le journal. Le Groenland est en effet une gigantesque île arctique, grande comme quatre fois la France, riche en ressources naturelles (pétrole, gaz, or, diamant, uranium, zinc, plomb).
"Pas à vendre"
"Le Groenland est riche en ressources précieuses (...). Nous sommes prêts à faire des affaires, pas à vendre" le territoire, a rétorqué vendredi le ministère groenlandais des Affaires étrangères sur Twitter.
Le Groenland était une colonie danoise jusqu'en 1953, date à laquelle il est entré dans la "Communauté du Royaume" danois. En 1979, l'île a obtenu le statut de "territoire autonome", mais son économie dépend toujours fortement des subsides versés par Copenhague.
"Un poisson d'avril"
Joint vendredi, le cabinet de la Première ministre Mette Frederiksen à Copenhague n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat.
"Ce doit être un poisson d'avril", a de son côté tweeté l'ancien chef du gouvernement danois Lars Løkke Rasmussen (Parti libéral).
afp/lan