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Plus de 100 députés veulent écourter leurs vacances en raison du Brexit

Le drapeau du Royaume-Uni flotte près de Westminster, à Londres. [NurPhoto - Nicolas Econoumou]
Plus de 100 députés veulent écourter leurs vacances en raison du Brexit / Le Journal horaire / 26 sec. / le 18 août 2019
Plus de 100 parlementaires britanniques appellent le Premier ministre Boris Johnson à convoquer immédiatement le Parlement, actuellement en vacances, pour débattre encore du Brexit. Ils l'ont dit dans une lettre publiée dimanche.

Alors que les vacances d'été du Parlement prennent normalement fin le 3 septembre, ces parlementaires souhaitent que Boris Johnson le rappelle pour qu'il siège en permanence jusqu'au 31 octobre, date à laquelle le Royaume-Uni doit quitter l'Union européenne.

Les signataires de la lettre sont des adversaires du Brexit, qu'ils veulent bloquer.

"Notre pays est au bord d'une crise économique alors que nous nous dirigeons vers un Brexit sans accord", écrivent-ils. Et d'ajouter: "nous sommes devant une urgence nationale, et le Parlement doit être convoqué immédiatement".

Boris Johnson est déterminé à ce que le Royaume-Uni quitte effectivement l'UE le 31 octobre, qu'il ait ou non réussi à renégocier l'accord conclu entre l'ancienne Première ministre Theresa May et Bruxelles.

Corbyn veut un vote de défiance

Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste, la principale formation de l'opposition, veut l'organisation d'un vote de défiance contre le conservateur Boris Johnson après le retour du Parlement.

"Ce qu'il nous faut, c'est un gouvernement qui soit prêt à négocier avec l'Union européenne pour que nous n'ayons pas une sortie en catastrophe le 31" octobre, et le gouvernement que dirige Boris Johnson "ne veut clairement pas faire cela", a déclaré samedi le leader travailliste.

afp/jvia

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Pénuries redoutées en l'absence d'accord

Le Royaume-Uni sera confronté à des pénuries de nourriture, d'essence et de médicaments en cas de sortie de l'Union européenne sans accord, avec des blocages dans les ports et le rétablissement d'une frontière physique en Irlande, selon des documents officiels publiés par le Sunday Times.

D'après le Times, les prévisions rassemblées par le gouvernement britannique présentent les répercussions les plus probables d'un Brexit sans accord plutôt que les pires éventualités.