"C'est un signal clair aux citoyens de ce pays : nous allons quitter l'UE comme promis le 31 octobre quelles que soient les circonstances", a déclaré dans un communiqué Steve Barclay, ministre chargé du Brexit. "C'est un moment historique de reprise de contrôle sur nos lois par rapport à Bruxelles".
L'annonce suit la publication dimanche d'une lettre dans laquelle plus de 100 parlementaires britanniques appellent le Premier ministre Boris Johnson à convoquer immédiatement le Parlement, actuellement en vacances, pour qu'il siège en permanence jusqu'au 31 octobre. Le texte évoque un pays "au bord d'une crise économique".
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Nouvelles pressions sur l'Union
Le chef du gouvernement veut faire pression sur l'UE pour obtenir un nouvel accord en agitant la menace, de plus en plus imminente, d'un Brexit sans accord alors que Bruxelles refuse jusqu'à présent de rouvrir les négociations.
Boris Johnson doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel mercredi à Berlin et le président français Emmanuel Macron jeudi à Paris. Puis il sera du 24 au 26 août à Biarritz pour le sommet du G7 où il s'entretiendra notamment avec Donald Trump. Il espère conclure avec ce dernier un accord de libre-échange ambitieux après le Brexit.
ats/ani