L'opposant et blogueur anticorruption a immédiatement dénoncé devant des journalistes les "actes de terreur destinés à effrayer" menés par les autorités russes dans leur répression du mouvement de protestation à Moscou ces dernières semaines.
"Le mouvement va continuer à grandir et ce régime va fortement regretter ce qu'il a fait", a-t-il lancé en sortant de prison.
Thèse d'un empoisonnement pas exclue
Alexeï Navalny avait été arrêté le 24 juillet à Moscou alors qu'il sortait faire un jogging, en pleine montée de la contestation due au rejet des candidatures d'opposants à des élections locales prévues pour le 8 septembre.
Il avait ensuite été condamné à 30 jours de prison pour des "enfreintes répétées aux règles d'organisation des manifestations". Lors de son incarcération, l'opposant a été brièvement traité à l'hôpital pour ce que les médecins ont qualifié de "grave réaction allergique", tandis que l'opposant n'a pas exclu d'avoir été "empoisonné".
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Organisation visée par une enquête
Plusieurs manifestations non autorisées pour exiger des élections libres à Moscou ont débouché sur des milliers d'arrestations ces dernières semaines. Il s'agit du plus important mouvement de contestation depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en 2012.
La plupart des opposants moscovites purgent actuellement de courtes peines de prison, tandis que l'organisation d'Alexeï Navalny, le Fonds de lutte contre la corruption, est visée par une enquête pour "blanchiment".
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ats/ani