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Des manifs pour le climat dans le monde entier

Un 350 géant a fleuri sur la Place de l'Europe à Lausanne.
Un 350 géant a fleuri sur la Place de l'Europe à Lausanne.
De Sydney à Bangkok, des milliers de personnes sont descendues dans les rues samedi à l'occasion de la journée mondiale pour le climat, destinée à mobiliser l'opinion publique à cinq semaines de la conférence de Copenhague. En Suisse, des manifestations ont eu lieu à Lausanne et Genève.

La manifestation s'est ouverte à Sydney, où des milliers de
personnes se sont réunies sur la célèbre plage de Bondi et sur le
pont du port, où ils ont déployé des banderoles affichant le nombre
350 , en référence à la
concentration de CO2 dans l'atmosphère. En effet, la quantité de
CO2 dans l'atmosphère doit être de 350 parties par million (ppm)
pour éviter un réchauffement ingérable, selon certains
scientifiques. Aujourd'hui, ce chiffre se monte à 385 ppm.



Des protestataires ont également assisté à un concert de plein air
sur les marches de l'Opéra, où ils ont formé le nombre 350 avec
leurs corps. Les habitants de Sydney ont aussi été gratifiés d'une
volée de cloches de la cathédrale qui ont tinté 350 fois.

Réveiller le monde politique

A Paris, 200 personnes
ont fait sonner de gros réveils ou leur téléphone samedi, à 12H18,
place de la Bourse à Paris pour "réveiller" les politiques et au
premier chef le président Nicolas Sarkozy.



L'heure choisie est une référence au jour de clôture de la
conférence de Copenhague. Organisé du 7 au 18 décembre, ce
rendez-vous crucial est destiné à établir un nouveau traité
international sur le climat pour remplacer le Protocole de Kyoto
qui expire en 2012.



A Londres, plus de 600 personnes se sont rassemblées aux abord de
la Tamise pour former le chiffre 5. Une photo aérienne de ce
rassemblement sera ajoutée aux autres rassemblements qui ont formé
ailleurs dans le monde les chiffres 3 et O afin d'écrire le nombre
350.



A Berlin, 350 manifestants, portant des masques à l'effigie de la
chancelière allemande Angela Merkel, se sont réunis devant la Porte
de Brandebourg, dans le centre de la capitale. "Le temps du
'peut-être bien qu'oui, peut-être bien qu'non' est passé",
affirmait une banderole.

Manifestation en Thaïlande

Des militants pour la défense de
l'environnement ont manifesté à Istanbul sur un bateau, déployant
une banderole sur laquelle on pouvait lire: "Le soleil, le vent,
maintenant". De manière symbolique ils avaient placé leur
embarcation sous le principal pont qui enjambe le Bosphore et relie
l'Europe à l'Asie. "Emplois, climat, justice", réclamait une autre
banderole.



Des activistes ont aussi manifesté en faveur du climat en
Thaïlande, où les 16 pays de l'Asean (Birmanie, Brunei, Cambodge,
Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande,
Vietnam) et leurs trois alliés régionaux (Chine, Japon et Corée du
Sud) se sont retrouvés pour un sommet sur le libre-échange.



L'Asie du sud-est doit faire preuve d'autorité avant le sommet de
Copenhague sur le climat, en s'engageant sur la fin de la
déforestation et une faible augmentation des émissions carboniques,
a estimé Greenpeace.



agences/boi

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Aussi en Suisse

Les rues de Lausanne et de Genève ont aussi été animées par des manifestations.

Les participants ont exprimé leurs inquiétudes pour l'avenir et ont appelé les politiques à se mobiliser.

A Lausanne, le chiffre 350, en référence au taux maximum de CO2 acceptable dans l'atmosphère, a été dessiné à la Place de l'Europe avec des fraisiers de l'exposition Lausanne Jardins.

A Genève, une cinquantaine de personnes ont défilé dans les rues. Le cortège était organisé par Greenpeace Genève.

A Neuchâtel, ils étaient plus de cent personnes à se réunir sur la place du marché pour se faire prendre en photo et manger de la soupe à la courge.

Climat: Obama fustige les détracteurs

Barack Obama s'en est pris aux opposants à son projet de loi sur l'énergie visant à réduire la pollution en promouvant de nouvelles sources d'énergie plus écologiques.

Selon le président, les opposants à son projet "tiennent des propos cyniques qui contredisent l'évidence scientifique reconnue par la grande majorité sur le changement climatique".

"Il y a ceux qui vont suggérer que progresser vers des énergies propres va détruire notre économie, alors que le système que nous avons met en danger notre prospérité et nous empêche de créer des millions d'emplois", a déclaré Barack Obama.

La semaine prochaine, le Sénat doit examiner en commission le texte sur le réchauffement global. Le texte suggère de réduire de 80% d'ici 40 ans les émissions de gaz à effet de serre, en produisant plus à partir des énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien et l'énergie hydroélectrique.