Le gouvernement brésilien avait rejeté la veille une offre du G7. "Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n'aille pas à l'encontre de la souveraineté brésilienne et que les gestion des fonds soit sous notre responsabilité", a déclaré un porte-parole de la présidence, au lendemain d'une offre de 20 millions de dollars émanant des pays du G7.
Ce revirement intervient alors que les incendies ont provoqué une indignation internationale et menacent un accord de libre-échange UE-Mercosur négocié depuis 20 ans.
Consentement sous condition
Jair Bolsonaro avait mardi matin conditionné l'arrivée de l'aide du G7 au "retrait de ses insultes" par Emmanuel Macron.
"D'abord il m'a traité de menteur et ensuite, il a dit que notre souveraineté sur l'Amazonie était une question ouverte", a dit Jair Bolsonaro. Pour ce climatosceptique assumé, la souveraineté du Brésil sur ses 60% d'Amazonie n'est pas négociable.
Les gouverneurs des neuf Etats d'Amazonie l'ont soutenu sur cette question.
agences/br