En Angleterre, en Ecosse et en Irlande du Nord, les manifestants réunis à l'appel d'une organisation anti-Brexit dénoncent un "coup d'Etat" de Boris Johnson. Le Premier ministre a annoncé mercredi que le Parlement serait suspendu durant la deuxième semaine de septembre et jusqu'au 14 octobre, soit deux semaines avant le divorce avec l'Union européenne.
Le plus gros rassemblement a démarré à la mi-journée à Londres, devant la résidence du chef du gouvernement au 10, Downing Street, où une foule compacte scandait "Boris Johnson, honte à toi!" tout en arborant des drapeaux européens.
Intérêts de Boris Johnson questionnés
Le Premier ministre a le droit de suspendre le Parlement, mais c'est le moment choisi et la durée de la suspension qui sont contestés par les adversaires d'un Brexit dur.
Le dirigeant est en effet soupçonné de vouloir empêcher les députés de bloquer un Brexit sans accord, qu'il souhaite mettre en oeuvre s'il ne trouve pas de compromis avec l'UE sur les conditions de la sortie britannique. Il s'en est défendu, affirmant vouloir bénéficier de ce temps pour préparer puis présenter son programme de politique nationale après son arrivée au pouvoir fin juillet.
ats/ani
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